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Le Père Peinard dans les Ardennes


Réflecs hebdomadaires d'un gniaf


Le Père Peinard fait sa Une sur les grèves dans les Ardennes



Les affiches du Père Peinard pour les élections
Collection IFHS 14 AS 122/2

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Gué d'Hossus : simagrées

Père Peinard 17 septembre 1893 : Le copain Balle dit Cafouche et la gironde copine Marie Beauchot profitaient si bien de leur jeunesse que Marie eut bientôt un polichinelle dans le tiroir.

Se marier, ils n'en pinçaient guère, - car ils se foutaient autant de la binette du ratichon que de la sous-ventrière du maire.

Toutefois, pour éviter certains emmerdements, ils se marièrent à la mairie. Pour ce qui était du marchand d'hosties, ils ne voulurent pas en entendre parler.

Mais un qui n'était pas content, c'était le paternel de la Marie, un sale mufle à moitié loufoque, qui a obtenu un prix hors concours comme mouchard et lèche-cul.

Comme il savait que les jeunesses n'avaient pas de compte ouvert à la Banque, un jour il les prévint d'avoir à se marier chez le cléricochon ou à détasser.

Malgré eux, ils ont du y arriver.

Nom de dieu ! La pauvre bougrese en a chialé de colère pendant quatre jours. Son cochon de vieux s'en foutait : il avait gagné.

Ah ! sacré maboule, te figures-tu les avoir fait changer d'idoche ?

Sois tranquille, quand viendra le grand trafalgar, ils seront les premiers à foutre des renfoncements dans les fesses du ratichon.

Tout de même, quelle vieille putain, que cette liberté de conscience !

Ecrit par libertad, à 16:27 dans la rubrique "Les chroniques du Père Peinard".



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