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Le Père Peinard dans les Ardennes


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Les affiches du Père Peinard pour les élections
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Vrigne aux Bois. Cochons de proprios
Le Père Peinard 2 août 1891 : Dans tous les patelins, aussi bien dans les petits patelins que dans les plus gros, c'est les types les plus calés et les plus huppés qui gouvernent.
Il arrive quasiment toujours ce qui arrive à Vrigne aux Bois : c'est que, quoique le patelin soit républicain, voire même socialo, c'est toujours ces sacrés blancs, ces sales jean-foutres de richards qui sont à la municipalité.
Oh, on aurait des rouges sur le poil que ça serait kif-kif...Mais c'est rare : habituellement c'est la grosse légume qui gouverne.
Ca va de soi, nom de dieu!
Pourquoi que le fourbi du vote a été inventé ? Pour rouler le populo et rien que pour ça.
Y a donc rien de drôlichon à ce que les élections disent tout juste le contraire de ce que pensent les bons bougres.
Si ça n'était pas ainsi, les grosses légumes ne nous laisseraient pas voter.
Mais je perds de vue le flambeau que je veux dégoiser.
Je disais donc que les volatiles municipaux de Vrigne sont des rossards. Le pire de tous, c'est l'adjoint.
Ce chameau-là vient de faire expulser un père de famille, son locataire, pour une pièce de 90 balles qu'il lui doit.
Si vous me disiez : "la pauvre gas est seul!..." Mais foutre non! Il a six gosses à faire boustifailler.
Raison de plus pour qu'il ne trouve pas de piôle; avec une nichée pareille, il est bougrement difficile de joindre les bouts.
Aussi, personne ne veut lui louer de maison. Si ça n'est pas abominable, une horreur pareille!
Alors qu'a fait le pauvre bougre ? De bric et de broc il a installé il a installé une hutte à l'entrée du village, et c'est là qu'il campe avec sa marmaille.
Plus dégueulasse encore! On lui retient le cinquième de sa paye : c'est les loupiots qui en souffrent, nom de dieu, c'est du pain qu'on leur retire de la bouche!
Les richards s'en foutent que les gosses aient faim!
Pour toucher quatre sous, ils étrangleraient bien six enfantelets de prolos.


                 Dessin original illustrant l'article "Cochons de proprios"

Ecrit par libertad, à 22:27 dans la rubrique "Les chroniques du Père Peinard".



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