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Le Père Peinard dans les Ardennes


Réflecs hebdomadaires d'un gniaf


Le Père Peinard fait sa Une sur les grèves dans les Ardennes



Les affiches du Père Peinard pour les élections
Collection IFHS 14 AS 122/2

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Charleville. Charité dégueulasse

Le Père Peinard 1er février 1891 : Là-bas comme partout, nom de dieu, la rigueur de l'hiver a rendu les richards généreux. Ils ont eu peur que leurs victimes, les affamés, les estrangouillent, le soir au coin des rues, pour leur reprendre une partie de ce qui leur a été volé.

Le Courrier des Ardennes, un canard réac, d'accord avec le canard de Corneau le bouffe-galette radical, organisent des souscriptions et une fête.

Tandis que la haute jean-foutrerie de l'endroit rigolera, les pauvres bougres se serreront la bedaine près des poêles sans feu.

Ce qui était triste, c'était la distribution de la galette votée par la gouvernance pour les mistoufliers. Les malheureux radinaient en foule pour recevoir plus d'humiliations qu'autre chose.

Ah, les sergots qui faisaient l'ordre n'étaient pas commodes : c'est d'ailleurs leur habitude, nom de dieu! C'est surtout aux pauvres bougresses qu'ils posaient des questions indiscrètes et insolentes; et elles n'osaient pas leur dire"zut!" crainte de perdre un bon.

Il n'en sera pas toujours ainsi, foutre! Le populo pourrait bien la trouver mauvaise un de ces jours. Gare la casse, du coup!

Ecrit par libertad, à 12:25 dans la rubrique "Les chroniques du Père Peinard".



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