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Le Père Peinard dans les Ardennes


Réflecs hebdomadaires d'un gniaf


Le Père Peinard fait sa Une sur les grèves dans les Ardennes



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Charleville. Le bagne du bouffe-galette Corneau
Père Peinard 10 janvier 1892 : Y a quinze jours, j'ai dit quatre mots de la grève qu'il y a à Charleville dans le bagne du bouffe-galette Corneau, qui a maintenant pour exploiteurs, Deville et Paillette.
La grève continue, nom de dieu !
L'autre matin les deux singes ont rouvert leur bagne, mais ça a été pour la peau, pas un gréviste ne s'est présenté.
Par exemple les cognes ne manquaient pas, non plus les flicards : on en avait fourré dans tous les alentours.
Bien plus le 91e biffin était consigné, prêt à découdre dans la rue, protéger la liberté du travail, en mitraillant les ouvriers comme à Fourmies.
Comment qu'elle va tourner cette grève? Jusqu'ici y a rien eu, mais qui peut savoir ! Le proverbe qui dit "la faim fait sortir le loup du bois"- n'a pas toujours tort.
Et tandis que les ouvriers se serrent la ceinture pour ne pas avoir à se remplir le ventre, les patrons la mènent joyeuse.
C'est ainsi que l'autre jour, ils ont été faire une riche partie de chasse avec monsieur le préfet : à tirer le gibier peut-être bien que l'envie leur est venue d'un autre gibier, - les pauvres prolos.
Ecrit par libertad, à 22:25 dans la rubrique "Les chroniques du Père Peinard".



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