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Le Père Peinard dans les Ardennes


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Fortuné dans les Ardennes

Le Père Peinard 5 mars 1893 : Le pauvre copain n'en finit plus d'endosser des condamnations !

Vendredi, c'est à Charleville qu'il a été salé pour sa conférence de Revin.

Y avait du populo au Palais d'Injustice; et aussi une foultitude de troubades, baïonnette au canon, de même qu'une chiée de roussins en bourgeois, avec leur Négro qui gesticulait comme un pantin.

Fortuné commence par démontrer aux enjuponnés qu'ils n'ont pas le droit de le juger et que toutes leurs lois sont fausses et abominables.
Turellement, les bourriques n'ont rien voulu savoir et ont passé outre.

Le principal témoin a été le quart d'oeil de Givet, qui, venu à la réunion pour moucharder, fut sorti à coup de souliers dans le cul. Pour se venger de cette raclée, il a déjà fait condamner le copain Bouillard, quoique le sachant innocent, et il continue en chargeant Fortuné.

L'avocat bêcheur a débagouliné comme tous ses pareils, et il s'est fait richement moucher par le copain :

"Vous dites que nous sommes la lie de la Société ? Eh bien, vous qui êtes en haut de la cuve, vous en êtes l'écume ! Et c'est par l'écume que nous sommes gouvernés."

Puis il passa en revue toutes les infamies des jean-foutre de la haute et il conclut en leur disant : "C'est du propre ! Voilà l'ordre dont vous êtes les piliers..."

Lez enjuponnés et toute la racaille qui était dans la salle en bavaient des chaussettes russes.

Pour ce qui est du populo, il s'en léchait les lèvres et pour un peu aurait applaudi carrément.

Par exemple, c'est les douze potirons qui faisaient une drôle de poire ! Ils en étaient tout babas et avaient de rudes gueules d'abrutis. On leur a dit de condamner, et ils ne se le sont pas fait répéter : ils ont obéi comme des caniches.

En conséquence, Fortuné a eu la forte dose : deux ans de prison, - qui se confondent avec la chiée de condamnations qu'il a eu précédemment.

Ecrit par libertad, à 11:46 dans la rubrique "Les chroniques du Père Peinard".



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