Le Père Peinard dans les Ardennes

Le Père Peinard 22 novembre 1891 : Les chouettes zigues de Mézières qui font partie du groupe les Sans-Patrie avaient pris rendez-vous pour dimanche dernier.

Ils avaient compté sans la rousse, nom de dieu!

Le commissaire de police avait demandé du renfort à Charleville, et non content de surveiller la turne où devait avoir lieu la réunion, il avait envoyé un de ses salops pistonner le troquet.

Vous reluquez d'ici ce qu'un roussin peut raconter à un bistrot dans une occase pareille : il lui a foutu le trac, le menaçant de faire fermer son débit.

Si bien, nom de dieu, que les camaros n'ont pu tenir leur réunion à l'endroit dit; pour lors, ils ont fait la nique à la rousse et sont allés se réunir chez un copain, la police n'y a vu que du feu.

Des types qui buvaient du petit lait à voir ça, c'est les amis à Lavaud : songez donc, les policiers les aident à foutre les anarchos à l'index, c'est ça qui est chouette!