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Le Père Peinard dans les Ardennes


Réflecs hebdomadaires d'un gniaf


Le Père Peinard fait sa Une sur les grèves dans les Ardennes



Les affiches du Père Peinard pour les élections
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Neufmanil : solidarité possibilarde
Père Peinard 20 décembre 1891 : Ah, ils la pratiquent, grande largeur, nom de dieu !
Y a quèques temps, un syndiqué qui travaillait à Nouzon va s'embaucher à l'usine Jacquemard, à Neufmanil.
Quand il arrive pour se foutre au turbin, le directeur lui dit qu'il ne pouvait le laisser commencer à travailler, - qu'il aille chercher ailleurs.
- "le motif !" demande le copain.
- Ce sont tes camarades syndiqués qui m'ont défendu de te donner du travail, parce qu'ils ont peur de chômer, répliqua le directeur.
- Mais je suis syndiqué aussi ! Je paie mes cotisations ! rebiffe le copain. Si c'est ça, je vas donner ma démission".
Là-dessus le père du jeune homme est allé trouver le pontife du conseil de prud'hommes ouvriers.
Un beau merle encore, celui-là ! Au 1er mai il a chouettement manifesté, la fourchette à la main, à Sugny, un petit trou de Belgique. Et ça avec son patron, conseiller prud'homme aussi.
En voila une façon de revendiquer les droits des ouvriers !
Pendant ce temps, à Charleville, les bons bougres recevaient des coups de crosses, administrés par les cognes, aidés du 91 ème biffin...
Vous croyez que d'avoir tiré à cul et de gueuletonner avec le singe, ça a empêché le birbe d'être réélu ? Ah ouat, faudrait pas connaître le suffrage universel !
Enfin voilà : les ouvriers peuvent compter qu'il leur rendra justice, - ils sont des moutons, le birbe est le berger et il boustifaille avec les loups...
Mais j'en reviens à notre affaire : j'avais t'y raison de dire qu'elle est salement mouche la solidarité possibilarde ! Oh, les jolis syndiqués qui aiment mieux voir crever leur camarade que de faire une heure en moins.
Comme ça leur va bien de gueuler par dessus les toits que le Père Peinard est vendu à Constant et qu'il est à l'index ( évangile selon St Lavaud ). Les anarchos n'ont pas encore fait d'aussi sales fourbis, nom de dieu !
Ecrit par libertad, à 22:44 dans la rubrique "Les chroniques du Père Peinard".



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