Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
Soutenez le Secours populaire
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)

Le Père Peinard dans les Ardennes


Réflecs hebdomadaires d'un gniaf


Le Père Peinard fait sa Une sur les grèves dans les Ardennes



Les affiches du Père Peinard pour les élections
Collection IFHS 14 AS 122/2

Les bonnes pages

Messages

Emile Pouget le rédacteur

Recherche

Archive : tous les articles

Session
Nom d'utilisateur
Mot de passe

Mot de passe oublié ?

1er mai : Grabuge à Nouzon

Père Peinard 7 mai 1893 : Le conseil municipal qui est tout farci de possibilos avait recommandé le calme jusqu'à plus soif. Ce jour-là, on devait poser la première pierre d'une nouvelle mairie...

Comme lapin posé au populo, c'était pas mal !

La gnolerie se passait à l'ombre du torchon tricolore et aux flonflons de la "Marseillaise".

Le populo commençait à y trouver un cheveu, quand une trifouillée de copains s'amènent juste à pic, chantant à pleine voix : le Père Duchesne, les Anti-Patriotes, les Pieds-Plats, la Carmagnole.
"Eh bien quoi ! Et le drapeau rouge on ne le déploie pas ? que dit un révolutionnaire à un anarcho.

-Illico, répond le camaro, si seulement 50 des vôtres l'accompagnent pour le défendre"

Mille bombes, c'est pas 50, c'est 600, c'est 800 prolos qui s'amènent, se rangent derrière le drapeau, gueulant à pleins poumons : "Vive l'Anarchie ! Vive Ravachol ! A bas les gendarmes ! "

Dame, les pandores ont voulu mettre le hola.

Et les pierres de leur pleuvoir sur la gueule !

Par trois fois les gendarmes viennent à l'assaut, trois fois ils sont repoussés : du drapeau ils n'en agrichent pas une miette. Seul un bout du manche leur reste dans les pattes, - mais pas avant qu'un petit fieu ne l'ait utilisé pour casser à moitié la margoulette à l'un d'eux.

Les cognes avaient fait un prisonnier : il leur a fallu le relâcher, on les aurait écharpés !

Oh mais, c'est qu'ils ont du sang dans les veines, les prolos de Nouzon ! Si ce n'était que quelques-uns se laissent encore embobiner par les gnoleries des socialos politicards, les bourgeois en verraient de dures avec eux.

Baste, ils y viendront !

A un moment, voilà qu'un gendarme sort son révolver. Un prolo se campe en face et ouvrant sa chemise, lui gueule : "Tire donc, lâche, si tu as du coeur ! "

Et les bonnes bougresses de crier : "Lâches ! assassins ! Faites comme à Fourmies ! "

 

Ecrit par libertad, à 23:44 dans la rubrique "Les chroniques du Père Peinard".



Modèle de mise en page par Milouse - Version  XML   atom