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Le Père Peinard dans les Ardennes


Réflecs hebdomadaires d'un gniaf


Le Père Peinard fait sa Une sur les grèves dans les Ardennes



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Charleville. - Course à pince
Père Peinard 28août 1892 : C'est bougrement triste à dire, mais les gnoleries se répandent avec plus de vitesse que les vérités. C'est ainsi que cette trouducuterie de course à pattes dont j'ai pas encore eu le coeur de dire un mot, gagne horriblement la province. C'est le Petit Idiot qui a foutu ce fourbi en vogue : pardienne, pour s'attirer des lecteurs on fait n'importe quoi dans cette baraque ! Maintenant, un peu partout, les canards opportunards font comme lui. Ainsi la semaine dernière, c'est le Petit Ardennais, le canard d'un bouffe-galette nommé Corneau, qui avait organisé une course à pince. Turellemnet, c'est pas les bourgeois qui se mettent en ligne. Pas si gourdes ! Eux regardent courir, tandis que leurs aztèques de fils suivent en vélos. C'est les prolos qui ont marché : 170 niguedouilles qui n'ont pas les pieds plats se sont foutus sur les rangs ! Ca fait pitié, nom de dieu. La sacrée course a commencé le samedi à 8 heures du soir et il fallait être rentré le dimanche à minuit. Ca a bien été, un bout de chemin, mais voilà qu'à Vouziers un type se fout à souler les contrôleurs...oh, il n'a pas fait licher les coureurs, nom de dieu !Le champagne était trop fin pour leur bec. Ca c'est le côté rigolot : passé Vouziers, y a plus eu de contrôle et ça a amené un tas de chamailleries. Le plus rupinskoff c'est qu'un conseiller cipal de Charleville et un rédacteur du canard en sont venus à se taper sur la hure. Si ça avait été deux ouvriers qui se cognent, le Petit ardennais les aurait traités de voyous. Mille dieux, ce tambourinage a été le plus chouette flambeau de la course. Mais ce qui est bougrement triste c'est que parmi les loufoques qui ont couru y en a un qui a cassé sa pipe de fatigue et un autre est à l'hôpital dans un triste état. C'est égal, faut que les prolos en aient une couche pour s'esquinter le tempérament, risquer la mort pour une gloriole imbécile....et surtout pour amuser les bourgeois, qui eux, sont malins : le temps que le populo s'emballe sur des trucs de course il ne rumine pas sur la mistoufle.
Ecrit par libertad, à 16:07 dans la rubrique "Les chroniques du Père Peinard".



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