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Le Père Peinard dans les Ardennes


Réflecs hebdomadaires d'un gniaf


Le Père Peinard fait sa Une sur les grèves dans les Ardennes



Les affiches du Père Peinard pour les élections
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Charleville : maudits bagnes

Père Peinard 19 février 1893 : Parmi les bagnes qui méritent justement ce nom, on peut foutre en première ligne celui qu'exploitent les frères Jubert.

Turellement, ils sont des contre-coups aussi bourriques qu'eux, le plus hurf d'entre eux c'est Lahure, qui tient plus du cochon que d'autre chose.

Cet animal a oublié le temps où il crevait de faim, et il fait mille misères aux ouvrières qu'il a sous sa coupe.

Ah malheur, ce qu'il les engueule ! C'est rien que de le dire.Bien plus, à celles qui sont assez gan-gnan pour l'endurer, il envoie en sourdine quelques bourrades à l'occasion.

Turellement, le chameau se radoucit avec celles qui sont gentilles et qui veulent se laisser faire : il leur colle du bon turbin et les avantage le plus qu'il peut.
Pour être complet, le salopiaud fait partie du cercle catholique. Et nom de dieu, il pratique la charité chrétienne à la façon crapularde des cléricochons.

Bast, tout à une fin ! La moutarde montera au nez des bonnes bougresses et elles se rebifferont carrément.

Ca pend au nez de Lahure, plus que trois livres de saucisses, - et, s'il était mariole, il commencerait par faire nickeler ses fesses, pour le jour où les ouvrières les lui frotteront avec un paquet d'orties.

- Un autre bagne où les femmes ne sont pas plus heureuses, c'est celui à Moreaux. Seulement là, c'est le singe lui-même qui caresse les bonnes bougresses, - les jeunes, ça va sans dire.

Si elles font leur mijorée et qu'elles ne veuillent pas écouter le sale exploiteur, ça ne fait pas un pli : c'est la porte !

Y a pas besoin d'aller piocher dans l'histoire des temps anciens, pour dégotter le droit de jambage, - hélas, non !

Dernièrement le Moreau a voulu diminuer ses monteurs de trente pour cent d'un coup. Il y ont trouvé un cheveu, aussi ils ont plaqué carrément le patron et sa ferraille.

Ecrit par libertad, à 23:27 dans la rubrique "Les chroniques du Père Peinard".



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