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Le Père Peinard dans les Ardennes


Réflecs hebdomadaires d'un gniaf


Le Père Peinard fait sa Une sur les grèves dans les Ardennes



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Mohon : esculape poivrot
Père Peinard 20 décembre 1891 : Aux bagnes de la Compagnie de l'Est l'exploitation ne serait pas complète, si en cas qu'un pauvre bougre soit malade ou écrabouillé on ne tirait pas profit de la chose.
C'est ce qui arrive, nom de dieu !
Pour médecin, y a un sacré birbe qui traîne à ses trousses un ou deux jeunes carabins qui font des expériences sur les esclaves de la Compagnie.
Si encore c'était que ça, mille bombes : On pourrait voir...mais y a pire.
Le pire c'est que ce médecin de malheur est toujours plus soul que la bourrique à Robespierre.
Pardienne, c'est son droit de se souler, mais à condition que le populo n'en souffre pas.
Hélas, les pauvres bougres en pâtissent que trop ! Turellement pour le médecin y a jamais d'avaros; que les malades guérissent ou claquent il s'en lave les pattes :
Ainsi, la semaine dernière, un accrocheur a eu la jambe broyée. Comme il était six heure du matin, la malheureux avait le temps de tourner de l'oeil avant qu'on n'ait levé, lavé et pomponné le fameux charteur, qui est arrivé à point pour le voir passer.
Y a un bout de temps, un autre copain a eu la guibolle cassée aux ateliers. Le type lui a rafistolé sa patte tant bien que mal et le gas a dû reprendre le turbin. Ca en serait resté là si les gros cochons ne lui avaient cherché des poux le soupçonnant d'envoyer des babillardes au Père Peinard. Mariole, le copain demande un permis de voyage et radine à Paris voir le médecin en chef de la Compagnie qui l'a fait entrer à l'hospice pour lui retirer un fragment d'os brisé. Si le pauvre bougre n'en reste pas estropié, il sera rudement bidard ! ...
Ah, mes amis, j'en finirais pas de dégoiser tout ce qu'on jase dans le patelin : les langues marchent ! Un tel ceci ... Un tel cela !
Ce que j'en dis c'est pour faire voir que tout se tient dans la garde de société actuelle même quand les jean-foutre de la haute ont l'air de vouloir faire un peu de bien, il se trouve, nom de dieu, qu'ils nous font plus de mal qu'autre chose.
Ecrit par libertad, à 23:22 dans la rubrique "Les chroniques du Père Peinard".



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