Réflecs hebdomadaires d'un gniaf
Le Père Peinard fait sa Une sur les grèves dans les Ardennes
Les affiches du Père Peinard pour les élections
Collection IFHS 14 AS 122/2
Les bonnes pages
Messages
Emile Pouget le rédacteur
Recherche
Session
Rethel : Lavauderie
Le Père Peinard 1er novembre 1891 : Y a des chiées de socialos dans les Ardennes, qui sont de chouettes bons bougres et qui n'ont qu'un tort, c'est de suivre à l'aveuglette le mot d'ordre des Lavaudistes, - c'est à dire de la coterie de Charleville.
Or donc, comme le Père Peinard est à l'index en dessous main, ils défendent de le tenir au vendeur de leur canard.
Si vous me disiez, ils lui donnent à bouffer, ça ne serait jamais qu'une salopise pareille à celle que nous font endurer les patrons qui, sous prétexte qu'on turbine chez eux, nous interdisent ceci ou cela.
Mais c'est pire que ça, nom de dieu!
Ils se permettent de donner des ordres à un pauvre bougre qu'ils ne paient pas. C'est une manière bougrement dégueulasse de comprendre la liberté.
Grâce à cette rosserie, le pauvre vieux est dans la mistoufle jusqu'au cou. Ce n'est pas que la vente de mes flanches foutaient beaucoup de beurre dans ses épinards, mais ça l'aidait tout de même un brin.
Maintenant, c'est la dèche complète! à tel point qu'un copain l'a rencontré à la campagne mendigotant une croûte aux culs terreux : "La commission ne veut pas que je vende le Père Peinard..." qu'il dit.
Hein, ils en font du propre les possibileux.
Quoi que ça serait s'ils tenaient la queue de la poêle!