Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
Soutenez le Secours populaire
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)

Le Père Peinard dans les Ardennes


Réflecs hebdomadaires d'un gniaf


Le Père Peinard fait sa Une sur les grèves dans les Ardennes



Les affiches du Père Peinard pour les élections
Collection IFHS 14 AS 122/2

Les bonnes pages

Messages

Emile Pouget le rédacteur

Recherche

Archive : tous les articles

Session
Nom d'utilisateur
Mot de passe

Mot de passe oublié ?

Sedan. Chouette bon bougre
Le Père Peinard 8 novembre 1891 : Ah, le chouette bon bougre que le copain Baicry, de Sedan.
J'en rigole comme une petite folle, depuis deux jours, de la bonne blague qu'il a foutu aux jugeurs du patelin.
Faut que je vous raconte ça, les aminches, car elle est rigouillotte tout plein la petite histoire.
Pour lors, le 7 octobre dernier, en faisant sa tournée, le copain Baicry voit des salopiauds de cognes qui voulaient foutre dedans un pauvre diable de trimardeur.
Et comme il n'a pas le bec cousu, voilà mon Baicry de traiter les roussins selon leurs mérites.
Turellement, on empaume le camaro et le voilà en correctionnelle.
"Mais vous vous foutez de moi; que fait Baicry, il me faut le temps de préparer ma défense, nom de dieu!
D'abord je veux ma liberté provisoire, surtout que votre foutue citation est entachée de nullité.
"
V'la les jugeurs qui font une gueule, et le président de dire au copain qu'il a eu tout son temps pour se préparer, et qu'on va le juger.
"Je fais défaut" que réplique le camaro Baicry.
Nouvelle colère des enjuponnés, qui le somment de comparaître. Voyant cela, le copain déclare qu'il a la chiasse et qu'il veut écrire à Carnot*.
Tout de suite les cognes l'empognent.
"C'est comme ça, que fait Baicry, eh bien, vous allez voir."
Et s'aboulant devant le comptoir :
"- J'ai des coliques, nom de dieu, et si vous m'empêchez de sortir, eh bien, je chie ici."
Et dare, dare, le chouette bougre se déculotte.
Merde de gueule que faisaient les polichinelles.
Voilà les enjuponnés qui se foutent à délibérer, tout en gueulant : "Arrêtez, arrêter!"
Finalement, on suspend l'audience et ce sacré Baicry fout le camp aux chiottes avec deux cognes, pour se torcher.
Une demi-heure après, il revient et l'audience est reprise.
Inutile de dire que le copain Baicry, très calme, a chouettement plaidé : tant et si bien, que malgré leur désir, les enjuponnés ont dû écarter la rébellion et violences, et conservant les outrages aux agents, ont foutu un mois de prison au copain rigolboche.
"Chouette, qu'a répliqué Baicry, j'irai en appel."

*président de la République



                            Baicry en première page du Père Peinard

                                    Collection IFHS 14 AS 122/2


Ecrit par libertad, à 13:25 dans la rubrique "Les chroniques du Père Peinard".



Modèle de mise en page par Milouse - Version  XML   atom