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Le Père Peinard dans les Ardennes


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Charleville. Dans le bagne Corneau
Père Peinard 31 janvier 1892 : Nom de Dieu, dans le bagne Corneau, à Charleville, la situation n'est pas bonne pour les ouvriers.
L'usine se remplit petit à petit; les sales mufles d'exploiteurs viennent d'écrire à une floppée de mouleurs, leur disant de venir chercher leurs outils et de foutre le camp.Turellement, les gas sont triés sur le volet.
Voyant ça, un copain, histoire de se payer leur fiole, a cité Deville et Paillettte aux prud'hommes. L'affaire est remise au bureau général.
Mais le plus rigolboche, c'est que, dimanche, tous les conseillers prud'hommes possibilos étaient convoqués au bureau de la rue de Gonzague.
Epastrouillant ! Savez-vous de quoi il s'agissait ? De prendre des mesures pour empêcher quelques copains qui avaient l'intention de botter le cul à Deville et à Paillette, de foutre leur intention en pratique.
En effet, la boîte était gardée par la rousse et les cognes étaient prévenus. Nom de dieu, c'est mouche de voir des socialos, si lavaudistes qu'ils soient, faire signe à la rousse pour protéger les patrons !
Y a une chose qu'il faut que je dégoise aux copains : l'an dernier, l'hiver fut bougrement dur pour le populo. Pour se donner des airs de philantrope, le fameux Deville avait bricolé un comité de secours de la presse dans lequel il s'était collé président.
Tous les pauvres bougres le reluquaient comme un bienfaiteur. En ce moment, il n'hésite pas à fermer sa boîte et à foutre des tripotées de familles dans la mistoufle, histoire de réduire les salaires.
Bon dieu ! quand on apprit que Bigel avait collé un pétard sur la fenêtre de sa piôle, c'est à qui gueulait contre lui.
Aujourd'hui, les idées sont changées. Ceux qui murmuraient disent carrément "C'est dommage que le pétard ait raté !"
Mais, vrai de vrai, ce qu'il a de mouche, c'est de voir les prud'hommes socialos prendre des mesures pour protéger les Deville et Paillette. C'est à croire qu'il veulent leur licher les fesses.
Eh ! Clément, quoi que vous en dites de vos élèves ?
Ecrit par libertad, à 15:39 dans la rubrique "Les chroniques du Père Peinard".



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